Le social


La population du Pradet est passée de 3000 personnes en 1960 à 12000 en 2007. Trop de nos jeunes et de personnes en difficulté n'ont pas accès à un logement digne de ce nom.
Une chose est de dire non à T.P.M. qui fait du Pradet, dans le cadre de son Plan Local Habitat (P.L.H.) le réceptacle du trop plein d’une population dont Toulon ne veut plus.
Une autre est d'avoir une politique volontariste forte de logement social de qualité qui permette à la fois d'économiser l'espace, de favoriser une mixité sociale et une qualité de vie pour chacun.

L'économie de l'espace.
Il faut construire à R+3 et exiger un ascenseur par bâtiment pour faciliter l'accès à la population à mobilité réduite, aux personnes en fauteuil, à nos aînés et aussi aux mères de famille chargées de leurs courses et de leurs petits enfants.

La mixité sociale.
Dans le montage des opérations avec les partenaires publics ou privés, il faut que la ville ait la haute main sur la qualité de la construction (je pense aux contraintes environnementales et en particulier aux économies d'énergies), sur l'intégration architecturale et paysagère, mais aussi sur l'attribution des dits logements.
Il faut dans ce type d'habitat prévoir des logements destinés aux étudiants, aux jeunes couples avec ou sans enfants, aux personnes à mobilité réduite, aux actifs et inactifs.
Dans la négociation avec nos partenaires, il faut prévoir pour ceux qui le désirent un accès à la propriété.

Le parc social du Pradet n'atteint pas les 8%. Selon la loi S.RU. (Solidarité renouvellement urbain), il nous manque 12% pour atteindre le quota de 20% exigé par les textes, ce qui augmenterait la population d'un peu plus de 2000 personnes.
Cela semble raisonnable sous réserve de ne pas construire n' importe où, n'importe comment et pas à n'importe quel rythme. Nous servirons les Pradétans d'abord et veillerons aux bonnes conditions d'accueil des nouveaux habitants dans une croissance maîtrisée de la population si nous voulons préserver l'environnement nature auquel nous sommes tous attachés.

Il faudra aussi :
- ranimer le centre communal pour l’emploi, pour apporter à la population un véritable relais entre l’ANPE et les entreprises.
- aider les demandeurs d’emplois pour leurs éviter des déplacements difficiles, onéreux, les suivre dans leurs démarches, les guider pour rédiger les documents administratifs rébarbatifs.

Il est bien de rénover le bâtiment du CCAS, encore faut-il qu’il fonctionne ! L'action du CCAS doit être améliorée et dynamisée. Il faut aussi lui rendre sa vocation d’écoute.
Connaissez-vous le scandale ! Plus d’assistantes sociales mairie depuis des années ! Seules deux vacations par semaine du Conseil Général ! Comment voulez-vous que malgré toutes leurs bonnes volontés, elles connaissent les problèmes inhérents au Pradet. Il faut être immergé dans la population pour la comprendre et la servir.

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